09 – Partage du travail

SOLIDARITÉ ET PARTAGE

Le chômage est un cancer social et un gaspillage humain

C’est la préoccupation numéro un des Français. Plus de 6 millions de personnes sont inscrites à Pôle emploi. Pour elles, cela signifie une fragilité financière, une angoisse quotidienne et un sentiment d’inutilité. Dans le reste de l’économie, cela induit une stagnation des salaires et une dégradation des conditions de travail, mais aussi une activité au ralenti et des investissements découragés.

Le refus d’un partage équitable du travail est avéré

Une nouvelle révolution technologique diminue la quantité de travail humain nécessaire dans un grand nombre de secteurs. Dès lors, on voudrait nous obliger à choisir entre 10 % de chômeurs ou davantage de mini-jobs mal payés. À ce « partage » sauvage nous voulons substituer un partage civilisé. Tout en travaillant mieux, avec plus d’égalité entre femmes et hommes, et plus de temps pour soi et pour les autres.

Mesure 09 – Partage du travail

Une loi permettra à toute entreprise volontaire d’embaucher sans surcoût (par des baisses de cotisations et d’impôts), en réduisant le temps de travail par salarié.e, et une généralisation négociée de la mesure sera proposée par référendum national.

Toute entreprise réduisant son temps de travail d’au moins 10 % et embauchant au moins 10 % de salariés supplémentaires (en équivalent temps plein) bénéficiera d’aides et de baisses de cotisations afin que cela ne lui coûte rien. Pour les finances publiques, ce dispositif ne fait que déplacer de l’argent dépensé dans le coût du chômage (plus de 100 milliards d’euros par an) vers de la création d’emploi, qui génère activité économique et recettes fiscales.