3 – Mieux partager le travail

Travail et entreprise

Le chômage de masse a des effets destructeurs

Le chômage est la préoccupation numéro un des Français. Plus de 6 millions de personnes sont inscrites à Pôle emploi. Pour elles, cela signifie une fragilité financière, une angoisse quotidienne, un sentiment d’inutilité. Dans le reste de l’économie, cela induit une stagnation des salaires et une dégradation des conditions de travail, mais aussi une activité au ralenti et des investissements découragés.

Reprendre un mouvement historique

Une nouvelle révolution technologique diminue la quantité de travail humain nécessaire dans un grand nombre de secteurs. Dès lors, on voudrait nous obliger à choisir entre 10 % de chômeurs ou davantage de mini-jobs mal payés. Ce “partage” sauvage n’est ni juste, ni efficace, ni durable. Nous voulons lui substituer un partage civilisé, qui permettrait de créer environ un million d’emplois. Mais aussi de travailler mieux, de faire avancer l’égalité entre hommes et femmes, d’avoir plus de temps pour soi et pour les autres.

Mesure 3  –  Mieux partager le travail Exprimez-vous !Votez - Argumentez

Une loi permettra à toute entreprise volontaire d’embaucher sans surcoût en réduisant le temps de travail par salarié ; les Français pourront ensuite se prononcer par référendum sur une généralisation négociée de la mesure.

Ainsi, toute entreprise réduisant son temps de travail d’au moins 10% et embauchant au moins 10 % de salariés bénéficiera d’aides et de baisses de cotisations, afin que cela ne lui coûte rien. Pour les finances publiques, ce dispositif ne fait que déplacer de l’argent dépensé dans le coût du chômage (plus de 100 milliards d’euros par an) vers de la création d’emploi, qui génère activité économique et recettes fiscales.