Réponses des candidats :

Ne souhaite pas répondre
Réponse détaillée :

(la candidate n'a pas souhaité répondre à cette mesure)

Ne souhaite pas répondre
Réponse détaillée :

"Ce traité n'a malheureusement pas été appuyé par les autres puissances nucléaires. La France doit porter une approche d'entente, de détente et de coopération pour arrêter l'escalade militaire entre les États-Unis et le Royaume-Uni d'une part et la Russie et la Chine d'autre part. C'est le préalable pour aller vers un désarmement nucléaire. C'est pourquoi je veut relancer la modernisation de notre force de dissuasion, qui nous assure notre siège au Conseil de sécurité de l'ONU, tout en m’engageant à poursuivre les efforts auprès de toutes les puissances nucléaires pour amorcer un désarmement généralisé. Notre "force de frappe" doit rester au niveau de la « stricte suffisance ». Voir : http://www.cheminade2017.fr/Pour-une-armee-republicaine-et-modernisee-colonne-vertebrale-de-la-Nation-1629."

Sans prise de position
Réponse détaillée :

"Pour que notre action militaire s’inscrive dans le cadre d’une stratégie géopolitique, nous développerons les moyens nécessaires telles que les capacités de médiation et de facilitation des processus politiques, la projection de capacités civiles, les enjeux du post-conflit (réforme de la sécurité, réinsertion, justice transitionnelle), le désarmement ou encore l’articulation du civil et du militaire. Le développement des arsenaux nucléaires doit être maîtrisé. France est déjà un des piliers du traité contre la prolifération nucléaire et participe activement à sa mise en œuvre. Nous veillerons à ce que l’accord passé avec l’Iran ne soit pas remis en cause ainsi que semble le souhaiter aux Etat-Unis l’administration Trump. Par ailleurs, nous souhaitons que la France prenne ses responsabilités sur les exportations d’armes. Le Conseil citoyen qui a travaillé à nos côtés a proposé trois mesures retenues par Benoît Hamon : d’abord faire immédiatement cesser la vente d’armes aux pays dont il est avéré qu’ils s’en servent contre des civils, ensuite, assurer une traçabilité accrue des armes françaises, de leur création jusqu’à l’utilisation, enfin renforcer le rôle du Parlement pour contrôler les exportations d’armes."

Ne souhaite pas répondre
Réponse détaillée :

Note du candidat : "Pourra être précisé par la suite"

Pour
Réponse détaillée :

"Nous sommes bien entendu en accord avec cette proposition, et avons travaillé avec M. Jean-Marie Collin, directeur du PNND pour la France et les pays francophones, vice-président de l'IDN et chercheur associé au GRIP. Voici le point de vue que nous portons : Jusqu’à présent, la France a fait de la dissuasion nucléaire l’alpha et l’oméga de sa politique de défense. Mais les armes nucléaires ne sont d’aucune efficacité contre les menaces et les défis sécuritaires qui pèsent désormais sur la France. Pire, elles phagocytent une partie du budget qui devrait être employé pour renforcer les forces conventionnelles (renseignements, protection des espaces maritimes…) et de sécurité intérieure. En restant sur des concepts d’un temps qui n’existe plus, la Guerre froide, nous mettons en danger nos forces, nos concitoyens et plus largement la sécurité internationale. D’où les trois propositions suivantes : - Geler le budget de la dissuasion nucléaire et ne pas moderniser cette force jusqu’en 2020. Nous maintiendrons en l’état le budget de la dissuasion, ce qui ne remettra pas en cause son fonctionnement, mais permettra de dégager des moyens budgétaires qui pourront être alloués à d’autres secteurs de la défense (renseignement, hélicoptères, patrouilleurs hauturiers par exemple), dont les besoins sont vitaux pour assurer la protection de nos concitoyens et de notre environnement. - Débattre de notre sécurité : dans un État démocratique comme la France, il n’est plus possible de ne pas débattre du sujet de la dissuasion nucléaire de manière réfléchie, complète et équilibrée (actuellement les débats organisés dans les commissions de la défense de l’Assemblée nationale et du Sénat ont toujours été ouverts de façon écrasante aux militaires, diplomates et industriels de l‘armement, créant de fait un courant favorable de pro dissuasion nucléaire non représentatif des attentes des Français). Nous proposons de lancer un Grenelle de la Dissuasion, à savoir un vaste processus démocratique de débat sur la dissuasion et le désarmement nucléaires, dès cette année et jusqu’en 2020, date de la prochaine Conférence de révision du Traité de non prolifération nucléaire (TNP). - Participation au processus d’interdiction des armes nucléaires de l’ONU : Pour la première fois depuis plus de 20 ans, il existe une solution crédible pour faire avancer les négociations multilatérales sur le désarmement nucléaire : une très large majorité du monde a en effet mis en oeuvre un processus onusien pour interdire les armes nucléaires ; les négociations de ce futur traité se tiennent entre mars et juin de cette année, et il est indispensable que la France soit partie prenante de ces négociations. Il n’est pas admissible pour un État comme le nôtre, membre du Conseil de Sécurité de l’ONU, de pratiquer la politique de la chaise vide, de s’écarter de ses responsabilités et de ne pas siéger à côté de certains États européens. Discuter et négocier sont la base de la construction d’un monde meilleur et de la diplomatie que nous voulons construire. Nous vous invitons à prendre connaissance de notre livret thématique « Une approche humaniste des relations internationales », qui est en cours de validation définitive et sera mis en ligne avant le 21 mars à l’adresse.

Pour
Réponse détaillée :

"Nous nous engagerons pour le respect de la résolution de l’ONU contre la prolifération nucléaire et participeront à toutes les démarches collectives pour le désarmement."