Réponses des candidats :

Sans prise de position
Réponse détaillée :

(la candidate n'a pas souhaité répondre "pour" ou "contre" à cette mesure, mais a  transmis le commentaire suivant :) La « sobriété dans nos modes de vie » ? Mais c’est déjà le cas pour l’immense majorité de la population et en particulier pour les  six millions de chômeurs (soit un million de plus qu’en 2012) ou les neuf millions de pauvres (un million de plus également). Par contre pour les vingt individus les plus riches de ce pays et qui possèdent autant que 40 % de la population, soit près de 30 millions d’hommes, femmes et enfants, la sobriété qu’est ce que cela peut bien signifier. Idem pour ces entreprises du CAC 40 qui ont distribué en 2016, 56 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires. Et bien ce sont ces gens-là qui pourrissent la planète.

Contre
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"Il n’y a pas d’issue qui nous ramène au passé. Il est impensable de sortir du nucléaire aujourd’hui, qui est à la fois l’énergie la plus efficace et potentiellement la plus propre qui existe, en tout cas dans sa forme du futur. Il faut prévoir le remplacement à moyen terme de nos centrales par des réacteurs de 4ème génération, notamment ceux au thorium, puis par la fusion nucléaire contrôlée. L'on doit aussi donner les moyens à la recherche de développer des méthodes pour retraiter l'ensemble des déchets nucléaires, comme le fait le centre Myrrha en Belgique. Passer au nucléaire du futur – et à l'hydrogène – c'est ce qui nous permettra de sortir des énergies carbonées. Voir : http://www.cheminade2017.fr/Le-nucleaire-que-je-defends-1646."

Pour
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Réponse de Benoît Hamon sur la proposition 14 (courrier du 13/4) : "Passer à un modèle de la tempérance, c’est sortir d’un modèle énergétique fondé sur des ressources finies, que ce soit le pétrole ou le nucléaire. Nous nous engageons donc à faire évoluer le mix électrique français pour atteindre 50% d’énergies renouvelables dès 2025 afin d’assurer une sortie progressive et intégrale du nucléaires d’ici 25 ans. Nous acterons donc la fermeture des premiers réacteurs durant la mandature, afin de respecter l'échéance intermédiaire d’un mix énergétique de 50% en 2025 et de prendre en compte l’augmentation de production due aux énergies renouvelables. En parallèle, afin de démultiplier et de décentraliser la production d’énergie renouvelable, nous favoriserons notamment la production individuelle d’énergie pour créer un maillage territorial nous permettant de sortir de centralisation de la production énergétique. La transition énergétique doit aller de pair avec la rénovation thermique des bâtiments, notamment dans le secteur tertiaire. Afin d’accélérer la rénovation du parc immobilier, nous lancerons un grand plan de 100 milliards d’euros sur cinq ans pour la rénovation urbaine et thermique, et pour le bien vivre en ville et dans la ruralité."

Pour
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La République écologique, c'est la République qui sort du nucléaire d'ici 2035, en arrêtant les premiers réacteurs dès 2017. La République écologique, c'est celle qui vise le 100% renouvelables, à horizon 2050. Le récent rapport de l'université Stanford nous le montre : c'est possible, cela crée des millions d'emplois, et permet d'économiser des millions en dépenses de santé et d'éviter plusieurs milliers de morts... La République écologique, c'est celle qui tourne le dos aux énergies fossiles, chez nous, mais aussi à l'étranger, garantissant la paix. C'est aussi, la rénovation thermique de 750 000 logements, en premier lieu des plus précaires. C'est cette France là que je souhaite défendre."

Pour
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"Je suis certain que les forces conjuguées du soleil et des mers sont susceptibles de produire autant d’énergie que le pétrole, et de se substituer au nucléaire. Nous sommes bien avancés scientifiquement, et le solaire se serait développé bien plus vite si les intérêts pétroliers ne l’avaient pas freiné. Son prix de revient est aujourd’hui compétitif. La vitesse de la transition énergétique allemande doit nous inciter à apprendre de leur exemple. Beaucoup reste à trouver, sur le stockage, sur la captation de l’énergie formidable de la houle. Je mobiliserai sur ces projets de nouveaux bataillons d’ingénieurs et de chercheurs."

Pour
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"La transition écologique est une priorité absolue pour nous. Il en va de notre soutenabilité (c’est-à-dire de notre capacité à éviter un effondrement d’une forme ou une autre avant 2050). Accessoirement, il nous paraît lucide et responsable de mettre en place sans attendre des dispositifs améliorant notre résilience collective face à de possibles effondrements écologiques et à de possibles ruptures de chaînes d’approvisionnement critiques : c’est pourquoi nous avons décidé de construire notre programme en partant des travaux du Collectif citoyen pour une démocratie durable, consultables ici : https://tinyurl.com/ccdd-300-mesures. Sous-partie de la transition écologique, la transition énergétique est un impératif vital. Sans elle, c’est tout notre modèle social, culturel et économique qui est vulnérable. En matière de transition énergétique, les travaux les plus aboutis sont ceux de l’association négaWatt, c’est pourquoi nous avons inclus dans notre programme un chapitre « Initier un grand chantier national de transition énergétique » dans lequel vous pourrez lire : « Suivre à la lettre les principes structurants du scénario négaWatt : sobriété - efficacité - déploiement des renouvelables (tels que déclinés dans la version du scénario publiée en janvier 2017), et mettre en oeuvre la transition énergétique créera entre 600 000 et un million d'emplois dans l'isolation, la réhabilitation écologique, la construction « vertueuse », les énergies renouvelables… » (voir le livret thématique « Vers un monde soutenable et résilient, adapté aux défis du XXIe siècle » : )

Pour
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"Nous reprenons dans notre programme le scénario négaWatt. Extrait du programme « L’Avenir en commun », proposition #39 p. 70 «100% d'énergies renouvelables en 2050» :

  • Adopter un plan de transition énergétique avec un double axe sobriété/efficacité énergétique et transition vers les énergies renouvelables : -  développer l'ensemble des énergies renouvelables -  sortir des énergies carbonées en commençant par l'arrêt de subventions aux énergies fossiles et de toute exploration de gaz et pétrole de schiste et de houille
  • Sortir du nucléaire
  • Créer un pôle public de l’énergie pour mener une politique cohérente, en renationalisant EDF et Engie en lien avec des coopératives locales de production et consommation d’énergies renouvelables et en favorisant l’autoproduction et le partage des excédents."

Pour
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Nous devons avant tout décarboner notre pays ; c’est une urgence absolue sur le plan environnemental et sanitaire. Pour faire de la lutte contre le changement climatique la cause environnementale première du prochain quinquennat, développer et déployer les solutions nouvelles ne suffira pas pour faire face à l’urgence, nous devons désinvestir l’Etat des énergies fossiles et encourager le secteur privé à faire de même, notamment en agissant aux niveaux des institutions financières. Il ne s’agit pas de condamner mais d’accompagner une transformation nécessaire en réorientant les crédits budgétaires, l’épargne et les possibilités de financement du passé vers l’avenir. Je prends l’engagement de conduire le désinvestissement des énergies fossiles dans l’ensemble du périmètre de l’État en dix ans. C’est un engagement lourd qui engage les éléments fiscaux, de dépense publique, les entreprises publiques, le pôle financier public et la politique de recherche et d’innovation. Par exemple, les centrales à charbon seront fermées progressivement ce qui supposera d’anticiper les mutations sociales et en termes de gestion de la pointe électrique. L’ensemble des professions et industrie bénéficiant d’avantage liées aux énergies fossiles engageront avec L’État un plein de mutation et de conversion reconvertissant les soutiens liés à l’énergie en soutien à l’innovation et à la modernisation. Parce que l’État donnera l’exemple, il mettra en place progressivement des tests de vulnérabilité à l’égard du secteur financier visant à mesurer (i) l’impact du changement climatique et du respect d’une limite de °+2°C sur leurs bilans et les conséquences à en tirer, et (ii) conduira à favoriser les actifs compatibles avec la lutte contre le changement climatique dans les régulations. Nous anticiperons et accompagnerons en cela un mouvement international de mise en compatibilité de la finance internationale avec les enjeux climatiques. je souhaite exécuter les compromis issus de la loi de transition énergétique et réaliser les engagements de la France au plan européen en ce qui concerne la part des énergies renouvelables dans le mixte énergétique."