10 – Donner des droits à l’écosystème Terre

Droits et écosystème Terre

Le préjudice écologique échappe au droit

En attisant injustices et tensions géopolitiques, les dérèglements climatiques et écologiques en cours menacent toute perspective d’un monde plus juste et solidaire. Or la dégradation des conditions de la vie sur Terre n’est pas reconnue par le droit comme un délit, et les générations futures n’ont pas de statut juridique reconnu. Comment alors prévenir ou réparer le préjudice écologique ?

Un droit exclusivement centré sur l’humanité actuelle

Le droit actuel n’impose pas à l’humanité d’aujourd’hui de garantir des droits à l’humanité de demain : de fait il « extrait » l’humain de la Nature, dissociant les droits humains de ceux d’un environnement jugé extérieur. Enfin, il n’est pas outillé pour contrer efficacement le pouvoir des entreprises multinationales et de la finance internationale, majoritairement responsables de l’écocide en cours.

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La Constitution reconnaitra des droits opposables en justice aux générations futures et à la Nature, permettant de poursuivre le fait de détruire des écosystèmes dont dépendent les êtres vivants (crime d’écocide).

Pour que l’habitabilité de la Terre soit garantie à l’humanité, le fait de menacer la sûreté de la planète doit être reconnu comme un acte criminel. Le droit doit donc s’universaliser autour d’une nouvelle valeur, l’écosystème Terre, en reconnaissant le crime d’écocide, ce qui permettra de défendre en justice le droit des écosystèmes à maintenir leurs cycles vitaux et le droit des générations futures à bénéficier de conditions d’existence dignes.