JUSTICE ET SĂCURITĂ
Lâarmement nuclĂ©aire est une « bombe Ă retardement »
Il existe actuellement plus de 16 000 armes nuclĂ©aires dans le monde. Des centaines dâentre elles sont dĂ©ployĂ©es dans le cadre de procĂ©dures dâalerte qui permettent le dĂ©clenchement en quelques minutes de bombardements 10 Ă 30 fois plus dĂ©vastateurs que celui dâHiroshima. Or on connaĂźt aujourdâhui de nombreux exemples dâerreurs dâĂ©valuation ou de dĂ©faillances techniques, qui auraient pu conduire Ă un Ă©change catastrophique de tirs nuclĂ©aires.
Les grandes puissances continuent la course Ă lâarmement nuclĂ©aire
Pendant toute la durĂ©e de la Guerre froide, le risque de tir par erreur a pu ĂȘtre conjurĂ© malgrĂ© des situations de grande tension. Mais nous ne vivons plus dans un monde bipolaire globalement stable. Cette situation est dâautant plus dangereuse que la prĂ©cision des armes nuclĂ©aires sâaccroĂźt. Les conditions sont dĂšs lors prĂ©parĂ©es pour des batailles nuclĂ©aires aux consĂ©quences humanitaires et Ă©cologiques catastrophiques.
Mesure 25 – DĂ©sarmement nuclĂ©aire
La France participera Ă l’Organisation des Nations unies (ONU) aux travaux de rĂ©daction du traitĂ© d’interdiction des armements nuclĂ©aires dont le principe a Ă©tĂ© adoptĂ© le 23 dĂ©cembre 2016 Ă l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l’ONU.
Le rĂ©gime de non-prolifĂ©ration est discriminatoire, puisque certains Ătats ont accĂšs Ă une arme interdite aux autres. Sa lĂ©gitimitĂ© est donc fragile. Il ne pourra ĂȘtre maintenu que si lâobligation de dĂ©sarmement qui incombe aux puissances nuclĂ©aires en vertu de lâarticle VI du TraitĂ© de non-prolifĂ©ration (TNP) est respectĂ©e, en premier lieu par les grandes puissances.
Mesure proposĂ©e et soutenue par lâassociation « Initiatives pour le dĂ©sarmement nuclĂ©aire » (IDN), prĂ©sidĂ©e par Paul QuilĂšs.