Réponses des candidats :

Sans prise de position
Réponse détaillée :

(la candidate n'a pas souhaité répondre pour ou contre précisément à cette mesure, mais a  transmis le commentaire suivant :) "Je suis hostile à toutes aides ou baisses de cotisations pour les entreprises, qui laisserait entendre que si les entreprises n’embauchent pas c’est parce qu’elles sont surtaxées. Si elles n’embauchent pas c’est pour maintenir leurs profits, leurs dividendes, et finalement leurs capacités financière à spéculer. Contre le chômage il faut imposer d’abord l’arrêt de l’hémorragie par l’interdiction des suppressions d’emploi et des licenciements, et ensuite la répartition du travail entre tous avec maintien du salaire."

Contre
Réponse détaillée :

"Je ne pense pas que la solution à la crise de l’emploi soit dans la diminution du temps de travail. Il ne s'agit pas de partager le peu de travail qu'il y a, mais de créer une nouvelle dynamique avec la création d’un million d’emplois chaque année possible grâce à notre politique de crédit public. La baisse radicale du taux de chômage qui s'ensuivra replacera les employés dans une position de force face aux employeurs pour négocier de meilleures conditions de travail, comme ce fut le cas pendant les 30 glorieuses : http://www.cheminade2017.fr/Pistes-pour-creer-cinq-millions-d-emplois-en-cinq-ans-1637."

Pour
Réponse détaillée :

Réponse de Benoît Hamon sur la proposition 09 (courrier du 13/4) : "Réduire le temps de travail pour travailler toutes et tous, pour travailler mieux, mais aussi déplacer le curseur d'une société du travail à une société de l'activité : voilà mon projet. Notre société n'est pas celle de la valeur travail, mais celle du bonheur. Pour cela, nous remplacerons la loi travail par une nouvelle loi qui, en concertation avec les partenaires sociaux, encouragera la poursuite de la réduction collective du temps de travail sur la base du volontariat et par la négociation, renforcera le compte pénibilité et le compte personnel d’activité, confortera le droit à la déconnexion, rétablira le principe de faveur."

Pour
Réponse détaillée :

Réduire le temps de travail pour travailler toutes et tous, pour travailler mieux, mais aussi déplacer le curseur d'une société du travail à une société de l'activité : voilà le projet des écologistes. Notre société n'est pas celle de la valeur travail, mais celle du bonheur. Pour cela, nous souhaitons une réduction du temps de travail sur la semaine à 32 heures, ou tout au long de la vie en permettant des allers-retours entre l'emploi et l'activité. Bien sûr, cela nécessitera une mise en œuvre progressive, soumise au vote des citoyen-nes. Mais cela nécessite une autre révolution : celle de cesser d'estimer la valeur de l'humain à la valeur de son travail."

Contre
Réponse détaillée :

"La réduction du temps de travail par financement public a été tentée à plusieurs reprises ces vingt dernières années, et je ne crois pas que ce soit la manière la plus efficace de retrouver du travail en France. Nous devons surtout trouver une organisation du travail qui permette de produire ensemble efficacement, et où chacun trouve son rythme. Alors nos entreprises innoveront, se développeront, et embaucheront. Le patronat nous dit qu’il y a un million d’emplois à pourvoir : concentrons nos efforts là-dessus !"

Plutôt pour avec réserves
Réponse détaillée :

  • Le mouvement "La France insoumise" est favorable à la réduction du temps de travail, mais les modalités de sa mise en œuvre ne sont pas encore déterminées. Extrait du programme « l’Avenir en commun », proposition #28 p. 56 « Réduire le temps de travail, travailler moins pour travailler tous »
  • Appliquer réellement et immédiatement les 35h
  • Convoquer une conférence nationale sur le partage du temps de travail et l’impact du progrès technologique, favoriser le passage à la semaine de quatre jours pour aller vers les 32h et appliquer les 32h pour les salariés en travail de nuit et les métiers pénibles.

Contre
Réponse détaillée :

Dans une période où les attaques contre notre code du travail, je juge d'abord préférable de défendre les 35 heures en l'état. Après le séisme traumatisant de la loi Travail, il faudra bâtir un vrai compromis social français, affrontant les problèmes d’aujourd’hui sans briser les protections collectives, ni céder aux sirènes de l’auto-entreprenariat tous azimuts."