SOLIDARITĂ ET PARTAGE
Le chĂŽmage est un cancer social et un gaspillage humain
Câest la prĂ©occupation numĂ©ro un des Français. Plus de 6 millions de personnes sont inscrites Ă PĂŽle emploi. Pour elles, cela signifie une fragilitĂ© financiĂšre, une angoisse quotidienne et un sentiment dâinutilitĂ©. Dans le reste de lâĂ©conomie, cela induit une stagnation des salaires et une dĂ©gradation des conditions de travail, mais aussi une activitĂ© au ralenti et des investissements dĂ©couragĂ©s.
Le refus dâun partage Ă©quitable du travail est avĂ©rĂ©
Une nouvelle rĂ©volution technologique diminue la quantitĂ© de travail humain nĂ©cessaire dans un grand nombre de secteurs. DĂšs lors, on voudrait nous obliger Ă choisir entre 10 % de chĂŽmeurs ou davantage de mini-jobs mal payĂ©s. Ă ce « partage » sauvage nous voulons substituer un partage civilisĂ©. Tout en travaillant mieux, avec plus dâĂ©galitĂ© entre femmes et hommes, et plus de temps pour soi et pour les autres.
Mesure 09 – Partage du travail
Une loi permettra Ă toute entreprise volontaire dâembaucher sans surcoĂ»t (par des baisses de cotisations et dâimpĂŽts), en rĂ©duisant le temps de travail par salariĂ©.e, et une gĂ©nĂ©ralisation nĂ©gociĂ©e de la mesure sera proposĂ©e par rĂ©fĂ©rendum national.
Toute entreprise rĂ©duisant son temps de travail dâau moins 10 % et embauchant au moins 10 % de salariĂ©s supplĂ©mentaires (en Ă©quivalent temps plein) bĂ©nĂ©ficiera dâaides et de baisses de cotisations afin que cela ne lui coĂ»te rien. Pour les finances publiques, ce dispositif ne fait que dĂ©placer de lâargent dĂ©pensĂ© dans le coĂ»t du chĂŽmage (plus de 100 milliards dâeuros par an) vers de la crĂ©ation dâemploi, qui gĂ©nĂšre activitĂ© Ă©conomique et recettes fiscales.
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