15 – Nouveaux indicateurs de richesse

RESSOURCES ET MODES DE VIE

Les indicateurs dominants n’indiquent pas les bons caps

En dĂ©pit de leurs limites de plus en plus reconnues, y compris en 2008-2009 par la commission Stiglitz, les deux indicateurs qui restent le plus prĂ©sents dans les dĂ©bats politiques et dans les mĂ©dias, sont le Produit intĂ©rieur brut (PIB) et la croissance de ce PIB ou croissance Ă©conomique. Pourtant, selon une formule du sĂ©nateur Robert Kennedy en 1968 : « Le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut d’ĂȘtre vĂ©cue » !

PIB et croissance ignorent le progrÚs social et écologique

Le PIB, indicateur purement monĂ©taire, est indiffĂ©rent aux destructions de l’environnement, Ă  la santĂ© sociale et Ă  toutes les activitĂ©s bĂ©nĂ©voles et domestiques « gratuites » mais pourtant pourvoyeuses de richesses essentielles. Pour ces raisons et d’autres, la croissance ne peut plus ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme la solution Ă  tous les problĂšmes, mais comme l’un des plus sĂ©rieux problĂšmes freinant l’émergence de solutions.

Mesure 15 – Nouveaux indicateurs de richesse

Au niveau national et local, des indicateurs sociĂ©taux et environnementaux seront choisis selon des processus participatifs pour dĂ©cider et Ă©valuer toute politique ou tout projet d’amĂ©nagement du territoire et d’urbanisme, dans le prolongement de la loi sur les nouveaux indicateurs de richesse.

La prioritĂ© doit ĂȘtre donnĂ©e aux indicateurs liĂ©s Ă  des finalitĂ©s humaines, sociales et Ă©cologiques
 et il en existe ! Mais qui est lĂ©gitime pour les choisir, en veillant Ă  ce que les citoyens puissent se les approprier ? L’exigence d’appropriation citoyenne est essentielle si l’on ne veut pas que le couple formĂ© par « expertocratie » et oligarchie confisque ces choix.

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