JUSTICE ET SĂCURITĂ
La biodiversité est en chute libre
En attisant injustices et tensions gĂ©opolitiques, les dĂ©rĂšglements climatiques et Ă©cologiques en cours menacent toute perspective dâun monde plus juste et solidaire. Or, la dĂ©gradation des conditions de la vie sur Terre nâest pas reconnue par le droit comme un dĂ©lit, et les gĂ©nĂ©rations futures nâont pas de statut juridique reconnu.
Il nâexiste pas de droits ni de sanctions efficaces contre lâĂ©cocide
Le droit actuel nâimpose pas Ă lâhumanitĂ© dâaujourdâhui de garantir des droits Ă lâhumanitĂ© de demain. Il « extrait »ainsi lâhumain de la Nature, dissociant les droits humains de ceux dâun environnement jugĂ© extĂ©rieur. Enfin, il nâest pas outillĂ© pour contrer efficacement le pouvoir des entreprises multinationales et de la finance internationale, majoritairement responsables de lâĂ©cocide en cours.
Mesure 24 – PĂ©nalisation de lâĂ©cocide
La France instaurera le crime dâĂ©cocide dans son code pĂ©nal et dĂ©fendra la crĂ©ation d’un tribunal international des Droits de la Nature, qui statuera sur toutes les violations environnementales : changements climatiques, OGM, brevetage du vivant, extractivisme, nanotechnologies, etc.
Pour que lâhabitabilitĂ© de la Terre soit garantie Ă lâhumanitĂ©, le fait de menacer la sĂ»retĂ© de la planĂšte doit ĂȘtre reconnu comme un acte criminel. Le droit doit donc sâuniversaliser autour dâune nouvelle valeur, lâĂ©cosystĂšme Terre, en reconnaissant le crime dâĂ©cocide. Cela permettra de dĂ©fendre en justice le droit des Ă©cosystĂšmes Ă maintenir leurs cycles vitaux, et le droit des gĂ©nĂ©rations futures Ă bĂ©nĂ©ficier de conditions dâexistence dignes.
OGM : organismes génétiquement modifiés.
Extractivisme : surexploitation industrielle de la nature par extraction de ressources naturelles non renouvelables, sans retour direct dans le milieu naturel.