Réponses des candidats :

Sans prise de position
Réponse détaillée :

(la candidate n'a pas souhaité répondre pour ou contre précisement à cette mesure, mais a  transmis le commentaire suivant :) "Pour « sécuriser la santé publique », il faudrait commencer par renoncer à considérer la santé comme une marchandise qui peut rapporter du fric. Il faudrait aussi que l’État commence par arrêter de financer les banques et les gros  industriels… et arrête de passer des commandes aux magnats de l’armement comme de financer des opérations militaires en Afrique. Quant à ces sociétés qui vivent sur la Sécu et la santé publique, comme Sanofi, qui fait chaque année des milliards de bénéfices, supprime des emplois, tout en étant gavé d’argent public, et touche ces jours-ci le jackpot grâce à l’épidémie de grippe et à la vente de vaccins, une seule solution : l’ expropriation !"

Ne souhaite pas répondre
Réponse détaillée :

"Je pense que c'est avant-tout le plein emploi qui est à rechercher pour élargir les moyens de la Sécurité sociale, que l'on doit rendre universelle et dont la responsabilité doit être redonnée aux intéressés eux-mêmes, comme le voulait son fondateur Pierre Laroque."

Sans prise de position
Réponse détaillée :

Réponse de Benoît Hamon sur la proposition 13 (courrier du 13/4) : "Nous ne sommes pas tous égaux face à la santé. Trop de Français retardent ou renoncent aux soins pour des raisons financières. C’est pourquoi nous nous engageons à supprimer les participations forfaitaires, les franchises médicales et à réduire les dépassements d’honoraires. Dans les zones et spécialités où l'accès à des soins sans dépassement d’honoraires est insuffisant, les nouvelles installations ne seront possibles qu'en secteur 1, c’est-à-dire sans dépassement d’honoraire. De plus, parce que la santé doit être un droit, nous souhaitons simplifier l’accès aux dispositifs de solidarité comme l’Aide médicale de l’Etat, la CMU-C et l’aide au paiement d'une complémentaire santé (ACS). Nous maintiendrons le tiers payant généralisé pour tous les patients."

Pour
Réponse détaillée :

La santé est un enjeu majeur pour notre pays. Ces dernières années, l'accent a trop peu été mis sur la prévention et 6,6% des français souffrent d'un manque d'accès aux soins. Je souhaite créer un institut de veille environnementale, chargé notamment de lancer un grand plan d'analyse et de sécurité en santé-environnement, détaché des pouvoirs des lobbies. Nous pourrons ainsi éviter des dizaines de milliers de morts annuelles dues aux pesticides, aux perturbateurs endocriniens, au diesel... qui touchent souvent les plus précaires. Au-delà de cet enjeu majeur qu'est la santé environnementale, nous devons appuyer l'expertise citoyenne et les lanceurs d'alerte, et garantir l'indépendance des instances sanitaires."

Pour
Réponse détaillée :

"Nous devons construire un nouveau contrat social. Nos aînés du Conseil National de la Résistance, au cœur de la Seconde Guerre mondiale, annonçaient pour « les Jours Heureux » de la Libération « un plan complet de sécurité sociale », conduits par le désir de créer une justice qu'ils n'avaient pas connue. 70 ans après, la mondialisation a bouleversé les règles économiques et sociales. Nous avons gagné 20 ans d’espérance de vie. Le travail salarié ne peut plus porter seul la charge de financer nos dépenses de santé et sociales. Nous devons tirer les conséquences profondes de ces transformations, pour définir ensemble la protection sociale du nouveau siècle."

Pour
Réponse détaillée :

"C’est ce que prévoit la grande réforme fiscale que nous proposons dans notre programme : voir le livret thématique « Une réforme fiscale pour plus d’équité et de progressivité ». La Sécurité sociale est un de nos biens communs les plus précieux. L'État-Providence repose sur la notion de contrat social, telle qu'elle a été mise en place à la Révolution en France, et consiste à faire valoir des droits de l'Homme sur le revenu national, en s'appuyant sur trois notions : les besoins de l'Homme en tant qu'être humain (sécurité sociale), en tant qu'être producteur (partage équitable entre travail, entrepreneur et capitaliste) et en tant qu'être familial (allocations familiales). L'idée est d'indemniser, via les administrations publiques, les citoyens victimes des « aléas » de la vie comme le chômage, la maladie, les accidents, la vieillesse, le décès d'un parent pour un mineur, etc. – l'objectif étant d'assurer un minimum de ressources et l'accès aux besoins essentiels (éducation, eau, nourriture, hygiène) à tous les citoyens. La Sécurité sociale est un pilier majeur de ce dispositif, sans lequel la France ne serait pas le pays qu'elle est. C'est, au-delà de la justification d'équilibre social, une part primordiale de la partie la plus noble de notre Histoire collective. Selon nous il faut « instaurer un large débat national et citoyen sur l’avenir et les missions de la Sécurité sociale, en considérant son financement comme un investissement pour toute la société, exigeant un élargissement de l’assiette de ses recettes. » Nous avons opté pour une approche globale et transverse, et nos propositions sur l’Impôt Général sur le Revenu et l’Impôt Général sur le Patrimoine consistent à assurer le financement d’une protection sociale renouvelée. Accessoirement, il est selon nous primordial de faciliter, par des incitations fiscales, le développement massif de l’Économie Sociale, Solidaire et Écologique."

Sans prise de position
Réponse détaillée :

Le programme l’Avenir en commun  propose notamment de (proposition #67 p. 104 «Faire passer la santé d’abord et pour tous») :

  • créer un pôle public du médicament pour faciliter l’égal accès aux traitements,
  • protéger la recherche de la finance et supprimer l’influence des entreprises privées dans les activités médicales et hospitalières, notamment par l’arrêt de l’accès libre des visiteurs médicaux à l’hôpital public.
Par ailleurs  nous proposons de « rembourser à 100% les soins de santé prescrits, dont les soins et appareils dentaires, optiques et auditifs, faire baisser les tarifs des lunettes et appareils auditifs » (Avenir en commun). Pour le financer, nous supprimerons les dépassements d’honoraires et intègrerons les mutuelles à la Sécurité sociale.

Pour
Réponse détaillée :

Je m’engage fermement pour la santé des générations futures. Tout d’abord, je souhaite acter le remplacement de tous les pesticides par des alternatives naturelles dans tous les usages récréatifs, d’espace verts, ou d’agriculture à proximité des habitations. Ensuite, je soutiendrai l’augmentation des surfaces cultivées de manière conforme à l’agriculture biologique de 25%, et en soutenant leurs débouchés consommateurs, notamment par la conversion des cantines scolaires en nourriture d’origine biologique. Enfin, je porterai à Bruxelles la possibilité d’interdire unilatéralement la commercialisation en France de tout produit contrevenant aux règles environnementales et sanitaires édictées par la représentation nationale, notamment ceux susceptibles de contenir des perturbateurs endocriniens ou de porter atteinte à la survie des pollinisateurs afin que le mieux disant environnemental l’emporte sur les règles du marché commun."