Réponses des candidats :

Ne souhaite pas répondre
Réponse détaillée :

(la candidate n'a pas souhaité répondre à cette mesure)

Pour
Réponse détaillée :

Réponse de Benoît Hamon sur la proposition 20 (courrier du 13/4) : "Au baromètre annuel de la liberté de la presse de Reporters Sans Frontières, la France était 11è en 2002. En 2016, elle est en 45ème position. Il est urgent de garantir l'indépendance et la transparence des médias, de créer un climat favorable à un exercice libre de leur métier. Face à la précarisation de leur métier, à la pression des groupes d’intérêts et à la concentration des médias, nous voulons donner aux journalistes les moyens de faire leur métier en toute indépendance. Pour cela, nous ferons voter une loi anti-concentration dan les médias. Celle-ci prévoira qu'aucun groupe ne pourra détenir plus de 40% des parts d'un média. Un même groupe ne pourra pas non plus dépasser le seuil de 20% des parts dans plus de 2 médias (anti-trust). Nous voulons également une nouvelle gouvernance pour l’audiovisuel public, c’est-à-dire que les conseils d’administration des trois sociétés concernées aient un rôle stratégique et décisionnaire et choisissent leurs président(e)s. La télévision et la radio publiques comme vecteur d’information, d’éducation et de culture, un service public à l’image de la diversité de la France, soutien à la création, moteur de l’innovation citoyenne. Leurs versions numériques notamment doivent être pleinement investies de ces missions. Enfin, face à la précarisation croissante ces dernières années du métier de journaliste, nous lanceront très rapidement après l’élection, des États généraux du journalisme afin d’aborder toutes les questions sociales qui concernent cette profession. Pour protéger les sources des journalistes nous voulons faire voter très rapidement une loi visant à protéger les sources des journalistes et à créer également un statut de média indépendant à but non lucratif et protégeant les sources des journalistes."

Pour
Réponse détaillée :

"Parmi les catégories dont les Français se méfient, qui vient juste après les politiques ? Les journalistes. Pas le journaliste de « Charente Libre », pas plus que le maire de Paimpol, mais les journalistes des médias nationaux. Ils savent qu’il travaille dans un système, et pour ce système. S’il venait à l’oublier, un coup d’œil sur internet leur rappellerait la nature de son propriétaire et sa réelle activité. Nous devons trouver les moyens de financer, non plus essentiellement les médias porte-voix d’une oligarchie, mais les médias indépendants quelle que soit leur nature, papier ou applications, écrit ou vidéo."

Pour
Réponse détaillée :

"Nous voulons favoriser l'indépendance et le pluralisme des médias. Nous limiterons la concentration des médias : aucun groupe ne pourra être actionnaire majoritaire d’un média (presse écrite, radio, TV ou pure player) ; un même groupe actionnaire de plus de deux médias ne pourra pas non plus dépasser le seuil de 20 % des parts de chacun d’entre eux. Nous obligerons les médias à mettre en évidence sur leurs contenus le nom de leurs propriétaires, afin que les citoyen·ne·s puissent s’informer en connaissance de cause. Nous organiserons l'élection par les usagers des membres du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), chargé de réguler et de contrôler les médias. Nous réformerons les aides à la presse afin que les subventions dépendent majoritairement de la proportion du budget qui provient des usagers : abonnements individuels et vente au détail."

Pour
Réponse détaillée :

"Nos propositions rejoignent cette mesure : « Faire élire les présidents de France Télévision et Radio France par le Parlement ; Adopter une loi anti-concentration des médias, protégeant le secteur des intérêts financiers, favorisant la transformation des médias en coopératives de salariés et de lecteurs/auditeurs/téléspectateurs et attribuer des fréquences aux médias locaux et associatifs ». Nous protégerons également les lanceurs d’alerte et offriront l’asile politique à Julian Assange."