04 – Échanges internationaux

DÉMOCRATIE ET GOUVERNANCE

Le « libre-échange » est destructeur

Les échanges internationaux sont dominés par la logique d’un « libre-échange » qui se traduit dans la réalité par la possibilité pour les multinationales de pratiquer un dumping social et écologique. Les droits de douane, les normes sociales, sanitaires, financières et environnementales sont alors abaissées et réduites au détriment des populations et des producteurs locaux.

Les traités sont négociés contre les peuples

Les règles actuelles du commerce international sont négociées avec une très grande opacité, dans le cadre d’accords passés entre pouvoirs publics, experts néolibéraux et industriels. Elles perdent leur caractère protecteur, et encouragent un système productiviste et extractiviste nuisible à la fois pour les écosystèmes et pour les populations, au Sud comme au Nord. L’agriculture paysanne est l’une des nombreuses victimes de ces traités.

Mesure 04 – Échanges internationaux

La France retirera immédiatement à l’Union européenne son mandat l’autorisant à négocier les traités dits de libre-échange (TAFTA, CETA, APE…), et elle refusera de signer des accords qui ne seraient pas fondés sur les principes d’un commerce équitable et du mieux-disant social et environnemental.

Un « mandat commercial alternatif » a été proposé par une cinquantaine d’organisations de solidarité, écologistes et altermondialistes. Il pose en principe que le commerce international doit servir les droits sociaux, les choix démocratiques, les impératifs écologiques et le développement humain, et non le projet injuste et absurde d’une croissance indéfinie des échanges au profit des milieux d’affaires.