Réponses des candidats :

Plutôt pour avec réserves
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(la candidate n'a pas souhaité répondre à cette mesure, mais a  transmis le commentaire suivant :) "Cette volonté de « réduire l’emprise de la finance » a même été partagée par l’actuel président de la République (au moins dans un discours). Alors qui peut s’y opposer sans apparaître comme un affreux complice des spéculateurs qui menacent l’économie et la société tout entière ? Mais s’opposer à la finance, mettre fin à la spéculation, pour mettre la société « au service de l’humain et de la Nature », cela  implique d’exproprier les grands groupes capitalistes comme les grandes banques privées, et de mettre en place une banque d’État unique sous le contrôle des travailleurs."

Pour
Réponse détaillée :

"Je souhaite en effet une gouvernance des banques. Pour ce faire, les meilleures mesures à prendre pour travailler le problème à la racine, sont :

Pour
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Réponse de Benoît Hamon sur la proposition 05 (courrier du 13/4) : "La régulation de notre système bancaire n’est pas suffisante. Les banques ne remplissent plus leur rôle de financement de l’économie et soutiennent des pratiques éloignées de l’intérêt général, parce qu’elles pratiquent l’optimisation fiscale. Cette situation ne peut perdurer. Pour lutter contre la présence des banques dans les paradis fiscaux, nous établirons une liste crédible des paradis fiscaux. Les juridictions qui refusent de changer leurs pratiques subiront des sanctions commerciales. Pour mettre fin à l’optimisation fiscale qui prive notre pays des ressources qui lui sont dues, nous instaurerons une taxe sur les bénéfices détournés par les multinationales et nous imposerons la transparence fiscale aux entreprises, qui devront transmettre les activités et impôts payés dans tous les pays où elles sont présentes. Ces informations seront rendues publiques. Nous souhaitons en outre que les banques, que nous avons collectivement aidées à survivre à la crise, participent activement à la sortie de crise : elle s’acquitteront, à hauteur de 5 milliards d’euros, d’une contribution assise sur les super-profits qu’elles réalisent. Nous lutterons enfin activement contre les risques systémiques liés aux activités et à la taille des banques. Toutes les mesures sont développé ici."

Pour
Réponse détaillée :

Aujourd’hui les banques dictent leur loi aux politiques jusqu'à rendre des États faillis. Le système capitaliste, à force de course à la rentabilité financière, fait perdre le sens de l'intérêt général. Nous devons assainir le secteur, mutualiser les dettes européennes, lutter contre les paradis fiscaux, sortir de la finance virtuelle pour renforcer l'économie réelle. Des critères sociaux et environnementaux doivent être intégrés aux analyses des agences de notation, de la BCE, des rapports par pays au sein du semestre européen. Les traders doivent être encadrés : leurs rémunérations plafonnées, le trading à haute fréquence interdit. Tourner le dos à la finance est urgent, pour un monde durable et plus juste."

Pour
Réponse détaillée :

"Les banques ont gravement abandonné leur rôle au service de l’économie. Elles en privatisent les profits tout en socialisant les pertes, en les laissant à la charge de l’État et des contribuables. Nous devons reprendre en main le secteur financier, par la nationalisation s’il le faut ; bien au-delà de promouvoir des modèles alternatifs qui resteraient minoritaires. Les régulateurs du système financier devraient être, majoritairement, des représentants de l’économie réelle."

Pour
Réponse détaillée :

"En matière de lutte contre la spéculation, la fraude et l’évasion fiscales, nous proposons de : - supprimer le verrou de Bercy (c'est-à-dire le monopole qu'exerce le ministre du Budget sur les décisions de poursuites judiciaires en matière de fraude fiscale), qui favorise les arrangements. - créer un délit de fraude fiscale distinct de celui de blanchiment de fraude fiscale, et un délit de fraude fiscale en bande organisée, afin que les conseils soient solidaires des pénalités dues par les contribuables qu'ils auront aidés à frauder. - renforcer les effectifs du Parquet national financier (PNF), insuffisants pour lutter efficacement contre la délinquance économique et financière, avec des structures beaucoup trop dispersées sur le territoire. - traiter frontalement le problème des paradis fiscaux, tels que définis par le Tax Justice Network et non par le G20, allant de pénalités financières à l’interdiction de toute relation commerciale avec eux. (voir http://www.taxjustice.net/) - appliquer les sanctions pénales du code des douanes (article 459) aux possesseurs d’un compte non déclaré à l’étranger (article 1649 A du CGI). - surtaxer les profits annuels des banques possédant des filiales dans les paradis fiscaux, afin de freiner la fuite des capitaux. Nous sommes donc parfaitement d’accord sur l’importance de se fixer de tels objectifs de régulation et de moralisation de la finance. Par ailleurs nous souhaitons favoriser la création et le développement des banques alternatives — banques coopératives et éthiques — qui répondent à une réelle attente des Français et peuvent être des acteurs majeurs d’une transition vers un monde viable et vivable. La finance peut et doit être une alliée pour accompagner les changements de l’économie réelle vers des pratiques responsables et dignes."

Pour
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Des précisions seront données dans le livret thématique "Banques" qui sera rendu public dans les prochaines semaines. Le programme "L’Avenir en commun" défend (proposition #19 p. 48 « Mettre au pas la finance») :

  • Séparer les banques d’affaires et de détail,
  • Contrôler les mouvements de capitaux,
  • Instaurer une taxe réelle sur les transactions financières,
  • Identifier et interdire les produits dérivés toxiques et inutiles au financement ou à la couverture des flux économiques réels
  • Créer un pôle public bancaire notamment par la socialisation de banques généralistes et accorder une licence bancaire à la Banque publique d’investissement dans son ensemble (groupe BPI France) lui permettant de se financer auprès de la Banque centrale pour financer les entreprises et une politique du crédit sur critères sociaux et écologiques.

Pour
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J’ai été et reste très engagé dans ce combat parce je considère que la souveraineté économique d’un État doit être supérieure aux intérêts du système économique et financier. Je veux libérer les Français du système bancaire qui s’est détourné de leurs besoins et du soutien à l’économie réelle. C’est la création de la banque d’encouragement au risque (qui fera ce que la BPI ne fait qu’au compte-goutte : le cautionnement du crédit et la mutualisation du crédit) et c’est la loi de séparation bancaire qu’il faudra reprendre avec amplification. Je ne m’interdis pas que nous ayons à nationaliser un établissement bancaire si besoin pour financer l’économie réelle. Il faudra aussi exercer un contrepoids patriotique au sein des grands groupes du CAC 40 et organiser un plan de bataille contre l’évasion fiscale (les activités de banques européennes dans les paradis fiscaux devront être prohibées). Nous devons enfin nous engager résolument dans le soutien parallèle à de nouvelles formes d’organisations coopératives et solidaires."