Réponses des candidats :

Sans prise de position
Réponse détaillée :

(la candidate n'a pas souhaité répondre pour ou contre précisément à cette mesure à cette mesure, mais a  transmis le commentaire suivant :) "Pour cela il faudrait avant tout mettre hors d’état de nuire, les trusts de l’agro-alimentaire, de la grande distribution, de l’agriculture, de la chimie et les banques qui rançonnent les petits agriculteurs."

Pour
Réponse détaillée :

Réponse de Benoît Hamon sur la proposition 12 (courrier du 13/4) : "De plus en plus de Français sont confrontés à l’insécurité alimentaire et à la malbouffe. L’obésité et la surcharge pondérale sont devenus un problème majeur de santé publique, surtout chez les plus pauvres et les plus âgés, ce qui provoque une augmentation de nombreuses pathologies. Notre objectif est d’assurer l’accès de tous, y compris des plus défavorisés, à des produits diversifiés et de bonne qualité nutritionnelle qui nous permettent de nous prémunir de certaines maladies et de réduire l’usage des produits médicamenteux. Nous voulons réorienter nos politiques publiques, insuffisantes en ce domaine, et faire de l’enjeu nutritionnel une priorité. Notre modèle agricole doit être repensé pour se tourner davantage vers l'agro-écologie et des productions biologiques, paysannes et locales. Pour cela nous souhaitons :   1 | accompagner les agriculteurs dans la transition vers le bio :

  • Mettre en place des soutiens majorés à l’installation pour favoriser les projets d’agriculture biologique ou agroécologique,
  • Renforcer les dispositifs de formation initiale et continue en accompagnement du développement de l’agriculture bio,
  • Soutenir le développement des filières bio de proximité Soutenir des productions d’excellence gustative,
  • Conforter les organismes nationaux à vocation agricole et rurale dans leur action de conversion à l’agroécologie, de redynamisation des liens entre les agriculteurs et avec les territoires,
  • Promouvoir la création de labels, à destination des consommateurs, mettant en avant les pratiques développées en matière d’agro-écologie,
  • Renforcer les contrôles à la production et aux importations et mieux harmoniser les normes au niveau européen,
  • Créer un fond national de compensation pour dédommagement pour les producteurs victimes de contaminations,
  • Mettre en œuvre le plan Ecophyto 2 avec notamment les certificats d’économie des produits phytopharmaceutiques et le développement du biocontrôle.
  • 2 | Favoriser l’accès du plus grand nombre à une alimentation de qualité et notamment le bio
    • Exiger dans les 5 ans 50% de bio dans la restauration collective des organismes publics ou conventionnés (EHPAD, hôpitaux...), prioritairement dans les cantines scolaires
    • Créer des Aides Personnalisées à l’Alimentation (APA) sous la forme de bons d’achat pour des produits issus de l’agriculture bio et de circuits courts pour les populations à faible revenu
    • Promouvoir une orientation qualitative des banques alimentaires
    • Instaurer une TVA à taux réduit sur les produits bio
    • Soutenir la structuration des réseaux de distribution de proximité́
    • Soutenir l’agriculture biologique à prix accessibles, pour protéger la santé des consommateurs et des agriculteurs, et nous interdirons progressivement les pesticides et les perturbateurs endocriniens dangereux.
      3 | Redéployer les aides publiques

    • Permettre aux agriculteurs de bénéficier des mêmes règles que les entreprises et de pouvoir reporter les déficits sur les années futures, afin de lisser le poids de la fiscalité
    • Prendre en compte le critère du nombre d’actifs dans la répartition des aides de la PAC
    • Assurer une dégressivité des aides de la PAC à partir de 50 000 euros / UTH
    • Renforcer le soutien aux productions qui présentent des enjeux nutritionnels, d’excellence gustative, de biodiversité et d’emploi, ainsi qu’aux productions de protéines végétales (aides couplées, mesures agro-environnementales et climatiques)
    • Encourager les groupements fonciers agricoles (GFA) et les fonds d’investissement solidaires
      4 | Valoriser la diversification des activités et la création de valeur ajoutée sur les exploitations agricoles pour renforcer leur autonomie
    • Développer les circuits courts et d’approvisionnement locaux avec au moins 30 % de produits locaux dans les marchés publics dans les 5 ans
    • Encourager la production de l’aliment à la ferme dans les exploitations d’élevage
    • Valoriser les productions non alimentaires : production d’agro-matériaux, énergies renouvelables, chimie verte, plantes médicinales
    • Étendre les productions de services : tourisme vert, services environnementaux afin de valoriser l’ensemble des territoires ruraux et de développer les emplois non délocalisables et durables
    • Se doter d’outil de transformation et de commercialisation dans le prolongement des exploitations agricoles
      5 | Créer un nouveau lien entre villes et campagnes: promouvoir l’agriculture péri-urbaine
  • Soutenir la création de fermes péri-urbaines
  • Favoriser la prise en compte de l’agriculture péri-urbaine dans les projets des territoires des agglomérations ou des métropoles.
  • Favoriser l’échange de bonnes pratiques, la formation et l’apprentissage en agriculture urbaine
  • Compenser l’artificialisation des sols par la création d’espaces dédiés à l’agriculture urbaine ou péri-urbaine
  • 6 | Mobiliser les collectivités locales pour faire de l’agriculture un levier de développement économique régionales
    • Valoriser les signes de qualité et les promouvoir comme de véritables outils de développement économique
    • Favoriser le commerce en milieu rural et les circuits courts en utilisant la prime d’activité pour soutenir les démarches à dimension sociale dite non rentable
    • Installer des conférences régionales de l’agriculture et de la forêt ouvertes aux citoyens consommateurs
 

Pour
Réponse détaillée :

Nous sommes ce que nous mangeons. L'accès de toutes et de tous à une alimentation saine est une absolue nécessité, dans tous les domaines : l'agriculture bio et locale, la pêche responsable, une diminution de l'élevage et de la consommation carnée et le respect de l'animal. L'agriculture quant à elle, est un savoir-faire essentiel à notre société, elle structure aussi les rapports entre nos territoires. A travers un plan de 100% bio dans la restauration collective, et en luttant contre le gaspillage alimentaire, je souhaite réorienter durablement la production agricole et contribuer ainsi à retisser les liens entre zones urbaines, péri-urbaines et rurales."

Pour
Réponse détaillée :

""Nos agriculteurs étaient des hommes indépendants et fiers de leur métier, ils le sont toujours, mais la PAC les a réduits à l’état de sous-traitants de grandes entreprises qui leur fournissent les semences, les intrants, et leur achètent leur production à des prix de plus en plus dérisoires. Nous devons changer ses règles. Je reprendrai à la PAC les milliards nécessaires pour financer les « Campagnes de France, grande cause nationales » ; retrouver une agriculture de qualité, attachée au respect des bêtes et des plantes."

Pour
Réponse détaillée :

"Nous sommes des fervents défenseurs d'un grand projet national de transition écologique pour la France, que nous jugeons être la clef de voûte pour futur viable et enviable. Au cœur de la transition écologique, il y a la mutation du système agricole, avec les citoyens, les pouvoirs publics, et les professionnels de l'agriculture bien sûr. Le modèle actuellement dominant n'est pas tenable économiquement, détruit la nature, rend les consommateurs et les producteurs malades. Ça n'a aucun sens... surtout sachant qu'on sait ce qu'il faudrait faire. Nous sommes probablement les plus volontaristes de tous les candidats dans notre intention de permettre et de soutenir une telle métamorphose du système agroalimentaire. Vous pourrez le constater par vous-mêmes en feuilletant notre livret thématique intitulé « Vers un modèle agricole, des modes de production et de consommation sains » () : prenant acte des études les plus abouties en la matière, notamment des publications de l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, nous y expliquons que le développement de l’agroécologie est une des réponses les plus efficaces pour fabriquer un monde soutenable écologiquement et humainement, sain et désirable. Vous pourrez notamment lire notre chapitre « Faire évoluer les règles et dépasser les verrouillages du système agroalimentaire », où nous proposons d’augmenter la part des aides de la PAC conditionnées à des mesures agro-environnementales : 1,6 milliard de subventions européennes à réorienter chaque année vers des pratiques agricoles saines et durables. Dans notre livret thématique intitulé « Vers un monde soutenable et résilient, adapté aux défis du XXIe siècle », nous proposons un programme national de transition agroalimentaire dans lequel nous détaillons les objectifs de souveraineté et même d’autosuffisance alimentaires (et énergétiques), suivant les travaux et propositions du Collectif citoyen pour une démocratie durable (CCDD), qui nous semblent les plus aboutis sur la question étant donné qu’ils intègrent l’impératif de soutenabilité ainsi que l’enjeu de résilience collective : https://tinyurl.com/ccdd-300-mesures."

Pour
Réponse détaillée :

"Nous engagerons une réforme de la PAC. Il est inscrit dans l’Avenir en commun « Engager la réforme agraire pour faciliter l’installation des jeunes agriculteurs en limitant la concentration des terres et la course à l’agrandissement et créer 300 000 emplois agricoles grâce à des prix rémunérateurs et une refonte de la PAC. Extrait du programme l’Avenir en commun(proposition #46 p. 76 «Pour une agriculture écologique et paysanne») :

  • soutenir la création de coopératives de consommation en lien direct avec les producteurs,
  • imposer l’objectif d’une alimentation 100% biologique locale dans la restauration collective,
  • réduire la part des protéines carnées dans l’alimentation au profit des protéines végétales,
  • développer l’agriculture biologique, proscrire les pesticides chimiques,
  • instaurer une agriculture diversifiée et écologique (polyculture-élevage, etc.) et promouvoir les arbres fruitiers dans les espaces publics
  • favoriser les circuits courts, la vente directe, la transformation sur place et plafonner les marges de la grande distribution pour garantir des prix rémunérateurs aux producteurs."