Réponses des candidats :

Sans prise de position
Réponse détaillée :

(la candidate n'a pas souhaité répondre pour ou contre précisément à cette mesure, mais a  transmis le commentaire suivant :) "Il y a en France 71 milliardaires en euros, et le premier d’entre eux, Bernard Arnault, possède 39 milliards, deux fois plus qu’il y a cinq ans. Sanofi, fait chaque année des milliards de bénéfices, supprime des emplois (tout en étant gavé d’argent public) et touche ces jours-ci le jackpot grâce à l’épidémie de grippe et à la vente de vaccins ! L’expropriation est la seule mesure contre ces parasites. Et en matière de salaire je suis pour qu’il n’y ait aucun salaire inférieur à 1800€ net, une augmentation générale des salaires et des pensions de 300€ et leur indexation sur la hausse des prix. Bien sûr, seules des luttes ouvrières généralisées pourront  l’imposer."

Ne souhaite pas répondre
Réponse détaillée :

"Je partage l'indignation devant les écarts scandaleux des richesses ! Mais selon moi, la vraie question c'est comment mobiliser ces capitaux pour les investir dans un projet d'avenir où l'on fait un pari sur le travail humain, et pas sur les marchés spéculatifs. Des moyens fiscaux peuvent être utilisés pour cela : http://www.cheminade2017.fr/Fiscalite."

Pour
Réponse détaillée :

Réponse de Benoît Hamon sur la proposition 08 (courrier du 13/4) : "Nous partageons clairement le principe d’une limitation du salaire des dirigeants d’entreprises. Nous nous engageons d’ores et déjà à limiter le salaire dans les entreprises publiques et les administrations selon un éventail allant de un à douze, contre un à vingt actuellement dans les administrations."  

Pour
Réponse détaillée :

Les écologistes militent depuis longtemps pour un revenu maximum. A l'heure où 8 personnes possèdent autant de richesse que la moitié de la population mondiale, et qu'une personne sur 10 vit avec moins de deux euros par jour, les pays développés doivent restreindre leur soif de richesse et de consommation. Notre proposition est simple : la fixation d'un seuil pour les très hauts revenus équivalent à 20 fois le SMIC. Cela ne suffit pas. Nous devons aussi lutter contre la précarité, qu'elle soit salariée ou non. L'augmentation de la fiscalité sur les hauts revenus doit permettre de garantir un niveau de vie décent, pour toutes et tous."

Pour
Réponse détaillée :

"La rémunération des dirigeants du CAC40 a été augmentée de façon incroyable. Que peuvent en penser ceux auxquels on dit qu’on ne peut pas les augmenter ? Est-ce qu’un patron qui se paye assez, dans l’année, pour vivre toute une vie, est encore en train de veiller à l’avenir de son entreprise ? Les députés du Front de Gauche ont proposé l’an dernier de limiter l’écart des salaires dans une entreprise de 1 à 20. Je les ai soutenus : c'est une prise de conscience que nous devons avoir, même si leur proposition était symbolique. Ce n’est pas forcément au Parlement de fixer si ce doit être 10, 20, 30 ou autre chose ; plutôt aux parties prenantes de l’entreprise, actionnaires et salariés."

Pour
Réponse détaillée :

"Nous avons repris votre proposition telle quelle dans notre programme. Voir notre livret thématique intitulé « Emploi digne pour tous, fin de la précarité, des inégalités et des discriminations »"

Pour
Réponse détaillée :

"La limitation des écarts de salaires de 1 à 20 est inscrite comme telle dans notre programme : nous approuvons donc cette proposition. Extrait du programme "l’Avenir en commun" proposition #29 p. 57 "instaurer un salaire maximum autorisé dans les entreprises" :

  • Fixer un salaire maximum autorisé pour limiter l’écart de 1 à 20 entre le salaire le plus bas et le salaire le plus haut dans une entreprise
  • Interdire les parachutes dorés et et les retraites chapeaux
  • Supprimer les stock-options"

Pour
Réponse détaillée :

La part des salaires dans la valeur créée par les entreprises n’a cessé de baisser : de 75 % au début des années 1980 à 68 % au début des années 2010, alors que la productivité a elle, augmenté. Dans le même temps, les dividendes sont passés de 3 à 9 % de la valeur ajoutée des entreprises, sans que les actionnaires aient fait la preuve du triplement de leur utilité. Pour ma part, je propose de reprendre l’idée consistant à indexer les salaires dans chaque entreprise sur les gains de productivité effectivement réalisés grâce aux efforts de la communauté des salariés. C'est une idée que Michel Rocard a popularisée il y a quelques années. L’indexation de l’évolution des salaires sur les gains de productivité dans chaque entreprise est une solution de partage du fruit du travail collectif. C’est une solution qui marche concrètement, déjà mise en œuvre dans certaines entreprises comme les laboratoires Boiron. Je propose, afin d'y parvenir, que les salariés rentrent dans les conseils d’administration des entreprises. Enfin, redonner du sens au travail et de l’équilibre dans les entreprises, c’est aussi renforcer la participation des salariés aux bénéfices de l’entreprise. Je propose d’étendre aux 10 millions de salariés qui travaillent dans les PME de moins de 50 salariés la loi de participation aux bénéfices. L’épargne salariale permet de distribuer 2 200 € aux salariés par an."